dimanche 31 janvier 2010

Souvenirs

Avoir un tel passé d'aventures et de joies implique de s'en souvenir. Dans les moments de solitude et d'ennui, quand on ne sait plus trop que faire dans ces villes trop grandes, ressurgissent de notre mémoire les moments les plus forts de nos folles escapades, mais aussi les petits moments que l'on avait oublié. Des ambiances de sons et de lumières dans lesquels on voudrait replonger éternellement. Lorsqu'on arrive pas à se débarrasser de ce genre particulièrement coriace de nostalgie, il faut aller jusqu'au bout de la mémoire, se laisser submerger pour mieux prendre son élan et en ressortir. Méditez là dessus les enfants.




2 commentaires:

Léo a dit…

...tu as vraiment cassé cette vitre, ou c'est juste une métaphore?

Pierre a dit…

Quelle tristesse tout de même !
J'ai pensé il y a peu de temps à faire la même chose, un genre de pèlerinage sur les traces de mon enfance, à la Proust.

Je pense que je vais y aller, moi aussi, et je passerais par la trouée que tu as effectuée dans ta propre mémoire pour explorer la mienne.

Perso, je suis pas sûr que j'aurais osé casser un carreau, c'est un peu pour ça que j'y suis pas retourné.. En même temps, j'ai toujours une clé chez moi que j'avais chouré.. Je ne sais plus ce qu'elle ouvre, faudrait que j'aille voir.

Ce collège as dû en voir des choses et il a quand même bien vécu (8 ans) au vu de la précarité dont il était menacé chaque année et de la faible durée de vie qu'on lui promettait.